Né en 1996, je vis et travaille en région parisienne. J’intègre les Beaux-Arts de Paris en 2015. Entre 2018 et 2019, je poursuis mes études à la Musashino University of Arts à Tokyo. Je suis diplômé des Beaux-Arts en 2021. En 2022, je co-créer les ateliers du Sprinkler à Romainville ou je travaille aujourd’hui.
Mon travail à pour but aujourd’hui de questionner par l’espace et l’architecture nos rapports aux temps longs et à la disparition, ou comment convoquer le souvenir par le fragment. A travers un répertoire de formes, qui évoquent l’accident sculptural, la chute, la mémoire du geste, et la poétique de la ruine, je mets la matière à l’épreuve sans essayer de cacher les accidents et ainsi ne conserver qu’une matière survivante, encore en mouvement face au temps.
« Fasciné par des images de mondes en ruines et d’architectures dystopiques véhiculées par certains univers du cinéma et de la science-fiction, Jules Goliath questionne les notions de décor et de simulacre. L’artiste a fait du béton son matériau de prédilection, trouvant dans cette matière à la fois dense et parcellaire la possibilité de rendre intelligibles certains détails spatiaux restés in visibles. En effet, par un subtile un jeu de moulage et de contre-forme, il réalise des empreintes d’espaces, pour en révéler les creux, les absences et les ensevelissements. Par un double effet de rapprochement et de condensation, Jules Goliath nous projette dans des architectures comme excavées dans le béton, que l’on cherche à parcourir mentalement.»
Violette Morisseau