Les peintures de Gaétan Vaguelsy ont ce quelque chose qui agrippe le regard. Des portraits d’apparence classique (« Les Princes de la ville », 2017-2018), dans lesquels Gaétan Vaguelsy joue avec les codes de représentations et les renverse.
Il nous donne à voir un travail où se rencontrent art urbain et peinture de chevalet. Où la peinture à l’huile se mêle à la bombe aérosol, où le geste précis, côtoie le geste vif et vandale du graffeur qu’il a été adolescent. Serait ce un choc des cultures savamment orchestré ? Un choc des cultures dans lequel la question du modèle est, elle, abordée de manière plutôt classique. Souvent central ou de profil, représenté légèrement en contre-plongée, sous une lumière artificielle venant du haut.
Une lumière presque sacralisante. Les sujets se montrent dans des postures familières à la fois complices et narquoises, ils fixent notre regard. Les peintures de Gaétan Vaguelsy ont ce quelque chose qui agrippe le regard. Des portraits d’apparence classique (« Les Princes de la ville », 2017 2018), dans lesquels Gaétan Vaguelsy joue avec les codes de représentations et les renverse. Il nous donne à voir un travail où se rencontrent art urbain et peinture de chevalet. Où la peinture à l’huile se mêle à la bombe aérosol, où le geste précis, côtoie le geste vif et vandale du graffeur qu’il a été adolescent. Serait-ce un choc des cultures savamment orchestré ? Un choc des cultures dans lequel la question du modèle est, elle, abordée de manière plutôt classique. Souvent central ou de profil, représenté légèrement en contre-plongée, sous une lumière artificielle venant du haut. Une lumière presque sacralisante. Les sujets se montrent dans des postures familières à la fois complices et narquoises, ils fixent notre regard.