À 18 ans, Bilal Hamdad abandonne sa carrière sportive pour se consacrer à la peinture. Encouragé par son père, il intègre l’École des Beaux-Arts de Sidi-Bel-Abbès en Algérie, où il découvre sa passion pour la peinture. Diplômé, il souhaite continuer sa formation en France. Avant son admission, il organise sa première exposition personnelle, centrée sur la société, avec une série de portraits.
En quatrième année à l’École Nationale Supérieure de Bourges, il affine sa préférence pour la peinture grâce à des enseignants comme Eric Corne. À Paris, à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, il intègre l’atelier du peintre Djamel Tatah, tout en passant beaucoup de temps dans les musées pour s’imprégner des artistes qui l’ont précédé, en particulier les Impressionnistes.
Bilal Hamdad souhaite, à son tour, témoigner de la société urbaine et capturer l’atmosphère de la ville et de ses habitants. Il fait le lien entre ce qu’il observe dans les institutions culturelles et son quotidien, en utilisant la couleur, la lumière et la composition dans son travail. Malgré les contraintes d’espace dans son atelier, il explore la matérialité de la peinture et crée des œuvres qui jouent avec la lumière et le relief.
Son choix de travailler sur des toiles de grandes dimensions lui permet de faire écho à la peinture d’histoire, comme Gustave Courbet l’a fait dans « L’Atelier du peintre », en représentant le Paris cosmopolite contemporain dans son œuvre « Rive droite».
À 34 ans, Bilal Hamdad a déjà remporté plusieurs prix, dont ceux de la Fondation Colas et de la Société Générale. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques. Son exposition au Suquet des Artistes à Cannes marque une étape importante dans sa carrière, clôturant ainsi son premier chapitre.